Balayeur au cimetière, Raymond Isidore récupérait la faïence brisée et lui redonnait vie. On dit qu’il rêvait et puis réalisait ses rêves en mosaïque. Ainsi, sa maison devient un vrai voyage mais aussi une ode à sa ville et à la cathédrale, majestueuse. On y voit la porte Guillaume, la ville comme ses abords avec les paysages de l’époque près du Coudray ainsi que des beaucerons, le berger avec son chien et la femme avec son tablier. Un petit tour du côté du mont Saint-Michel et vous poursuivez votre balade. Fervent croyant, vous pouvez voir la cathédrale avec juste en dessous d’elle Marie, et tout autour les autres grandes cathédrales (le petit jeu est de les reconnaître !). Mais vous pouvez y voir également une ville orientale avec sa palmeraie, la palestinienne dans son jardin exotique et tant de détails issus de l’imagination de cet homme simple et passionné. Ce que j’ai trouvé touchant… les fleurs : présentes partout, peut être parce qu’on dit qu’Adrienne les aimait. Alors… cet été, le petit tour s’impose : vous découvrirez un univers fascinant et émouvant.
Il y a tellement à raconter sur l’intérieur, sur l’homme et son parcours… alors merci à La Maison Picassiette à Chartres de continuer de faire vivre l’esprit de Raymond Isidore.
Et si vous voulez découvrir des photos originales de la maison : rendez-vous sur la page Instagram Picassiette de l’arrière-petite fille de Adrienne.